Archive for avril, 2011

Différencier actions et obligations

mercredi, avril 20th, 2011

Actions et obligations sont des titres boursiers de nature distincte. Leur performance est également différente. Tandis que les actions peuvent se révéler très profitables, les obligations, privées ou d’Etats, sont moins rentables mais offrent un placement beaucoup plus sûr.

L’action : un placement financier rentable mais risqué

Ce titre boursier représente une part de propriété d’une société de capitaux. L’achat d’actions revient à acheter des parts du capital social d’une société, sans pour autant prendre la qualité d’associé et devenir solidaire des dettes.Le rendement des actions dépend des résultats de l’entreprise. C’est son Conseil d’Administration qui décide de distribuer une part des bénéfices aux actionnaires au prorata de leurs titres. Ils perçoivent ainsi leurs dividendes.Les actionnaires peuvent également vendre leurs titres et réaliser une plus-value si le cours de l’action a monté entre temps. Si le cours de l’action chute, l’actionnaire réalise sa cession à un prix inférieur à celui auquel il l’a achetée. Il enregistre dans ce cas une moins-value.La rémunération et le niveau de rémunération d’une action n’est donc jamais garanti.

L’obligation : un placement financier au rendement sûr mais faible

Ce titre boursier représente un titre de créance sur l’organisme qui l’a émis. Autrement dit, c’est une part de l’emprunt que l’entreprise ou l’établissement public s’engage à rembourser intégralement à l’échéance.Le rendement de l’obligation est prédéterminé au moment de l’acquisition. Les obligations ont une valeur nominale déjà fixée et une durée. La rémunération de l’obligation est de l’ordre de 5 à 8% de la valeur nominale. Les intérêts annuels versés sont appelés « coupons ».L’émetteur de l’obligation est tenu de rembourser, à l’échéance du titre, le capital initialement investi majoré des intérêts annuels qui n’auraient pas encore été versés.Le détenteur d’obligations récupère dans tous les cas sa mise à l’échéance.

Opportunités d’investir dans des actions ou des obligations

Ces titres ont chacun leur intérêt selon que les marchés traversent des périodes de dépressions ou d’essor.Dans un contexte où les cours des actions dégringolent, les obligations deviennent des valeurs refuge. Toutefois la souscription d’obligations doit être décidée assez rapidement, avant que les banques centrales ne diminuent les taux directeurs, et que les « coupons » ne baissent.En phase de croissance, les marchés invitent à l’achat d’actions avant que leurs cours, repartis à la hausse, n’atteignent des sommets.Si les différentes phases de croissance ou de crise orientent globalement le choix en faveur des obligations ou des actions, le moment où l’achat sera le plus rentable est beaucoup plus délicat à saisir.Il est possible de jouer sur les deux tableaux en achetant des obligations convertibles en actions de façon à profiter à la fois de la sécurité de l’obligation et de la rentabilité de l’action.

Investir sur le Forex

mercredi, avril 20th, 2011

Marché volatil, le Forex est celui sur lequel s’échangent les devises de tous les pays. La spéculation porte sur le différentiel de leur taux de change, extrêmement variable. Risquer ses économies sur ce marché exige de recourir à un professionnel habitué de ce marché, le brocker, qui utilise des outils de gestion spécifiques.

Principe du Forex

Le Forex (FOReign EXchange Market) est né en 1973 de la décision de laisser les monnaies fluctuer librement entre elles et d’abandonner l’étalon-or.
Sur ce marché, les monnaies s’achètent et se vendent à un taux de change instable au cours d’une même journée. Par taux de change, est entendu le prix d’une devise par rapport à une autre.

Mécanisme financier du Forex

Les cotations associent les devises par paire. La première monnaie listée vaut 1, c’est celle de base : EUR/USD = 1.4269 signifie que 1 euro = 1.4269 USD.
Deux prix sont affichés pour les transactions :
– à gauche le « bid » : c’est le prix auquel on vend la devise de base
– à droite le « ask » : c´est le prix auquel on achète la devise de base.
Les cotations des devises se mesurent en pips.
Le pip est la plus petite variation possible du taux de change pour une paire considérée, soit : 0,0001. Une exception est faite pour les paires qui comprennent le Yen où le pip est de 0,01. Si l´EURUSD passe de 1,4269 à 1,4273 il y a eu une variation de 4 pips.
C’est ainsi que l’on parle de forte volatilité sur le Forex, car une paire comme l’Euro/Dollar varie de 120 pips par jour en moyenne.

L’effet de levier du Forex

Les transactions sur ce marché s’effectuent 24h/24, du lundi au vendredi. C’est un marché qui bénéficie d’une excellente liquidité avec plus de 2 milliards USD de transactions effectués chaque jour.
Les rendements sont décuplés et dépendent étroitement du broker. Avec un effet de levier de 100:1, il est possible de prendre des positions pour un montant 100 fois supérieur à son capital réel. Si on ne dispose pas de cette somme sur son compte, il est permis de risquer un endettement ou un enrichissement 100 fois supérieur à sa mise.

Choisir son Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM)

mercredi, avril 20th, 2011

Les OPCVM sont des portefeuilles diversifiés de valeurs mobilières, au risque minime, et permettant à un plus grand nombre d’épargnants d’investir en bourse.

Les deux OPCVM : SICAV et FCP

La gestion des fonds est confiée à un professionnel de la finance qui les investit sur un ou plusieurs marchés financiers déterminés.
Les épargnants acquièrent
– soit des actions de SICAV, Sociétés d’Investissement à Capital Variable, qui sont des sociétés anonymes,
– soit des parts de FCP, Fonds Communs de Placement, qui sont des fonds en copropriété.
Ces titres sont achetés en banque ou dans un établissement financier. Lors de l’achat ou de la cession des titres de SICAV ou de FCP, l’établissement prélève des frais d’entrée et de sortie, ainsi que des droits de garde et des frais de gestion.

L’attrait des OPCVM

Sicav ou FCP misent sur plusieurs valeurs différentes, de façon à ce que les risques soient répartis, sans exposer le portefeuille à la dépréciation d’une seule. L’objet est de maintenir la performance du titre.
La rentabilité va également dépendre de la nature des placements financiers prévus. Les OPCVM sont investis sur tous les marchés financiers et ils sont plus ou moins risqués selon les souhaits des investisseurs. L’épargnant doit donc se renseigner sur les supports choisis, les orientations de gestion et le comportement probable du portefeuille. Plus élevé est le risque, plus fort est le rendement.

Lexique des OPCVM

Certains OPCVM sont dit de distribution, d’autres de capitalisation.
S’il s’agit d’un OPCVM de distribution, il prévoit la distribution annuelle des revenus encaissés par le portefeuille. L’épargnant perçoit un revenu appelé coupon annuel.
Les OPCVM de capitalisation, à l’inverse, ne prévoient pas la distribution des revenus, exclusivement destinés à être réinvestis dans le portefeuille.

Les OPCVM obligataires réservent les placements sur des obligations françaises ou internationales, à court, moyen ou long terme selon l’échéance de l’obligation. Conformément à la nature du support, le risque est mineur, mais le rendement est également modéré.

Les OPCVM en actions investissent les fonds en actions françaises et/ou internationales. La performance du placement est soumise aux aléas, heureux ou malheureux, de la conjoncture boursière.

Les OPCVM diversifiés ou profilés proposent à l’épargnant une plus grande diversification des supports en fonction des risques qu’il accepte de supporter.

Les OPCVM monétaires placent les fonds à court terme en titres monétaires, du type bons du Trésor. L’objet consiste à s’aligner sur le rendement du marché monétaire, sans risquer la chute de la valeur liquidative d’un jour sur l’autre. C’est un placement assurément stable et régulier, mais limité au taux du marché monétaire, donc avec un faible rendement.

Optimiser son portefeuille boursier en fin d’année

mercredi, avril 20th, 2011

Il s’agit pour le titulaire d’un compte-titres de minimiser le montant de son impôt sur le revenu. Les gains et pertes boursières enregistrés sur l’année sont estimés pour déterminer la stratégie à adopter.

Le seuil de cession disparaît en 2011, l’impôt s’applique dès le 1er euro de cession

Antérieurement au 1er janvier 2011, si un investisseur procédait au cours de l’année à des transactions de titres d’une valeur supérieure au seuil de cession, les éventuelles plus-values étaient soumises à 30,1% d’impôts, soit 12,10% de prélèvements sociaux et 18% d’impôts sur le revenu. En dessous du seuil de cession, fixé à 25 830 € de titres en 2010, les gains n’étaient pas imposables.
Depuis le 1er janvier 2011, les plus-values de cession de valeurs mobilières, de droits sociaux et de titres assimilés sont soumises à l’impôt sur le revenu dès le premier euro de cession. En vertu de la loi de finance pour 2011, le taux d’imposition est de 31,3%, soit 12,3% de contributions sociales et 19% d’impôts.

La prise en compte des moins-values par le régime transitoire

Les plus-values réalisées en 2010 sous le seuil de cession ne seront pas imposées au titre de l’impôt sur le revenu. En revanche les moins-values seront perdues.
Au titre des prélèvements sociaux, l’assiette des plus-values est diminuée des moins-values de même nature réalisées en 2010 et reportables sur les 10 années suivantes au 1er janvier 2010. Concrètement, il s’agit de soustraire le montant des moins-values aux gains de même nature pendant les 10 années suivantes.
Selon la loi de finance pour 2011, en ce qui concerne le calcul des prélèvements sociaux, le montant de la moins-value imputé ouvre droit à un crédit d’impôt sur le revenu de 19%. Ainsi l’assiette fiscale des prélèvements sociaux est scindée pour les seules cessions de l’année 2010.
Pour calculer ses gains ou pertes, il ne faut pas oublier la règle J+3, à savoir que les opérations boursières ne sont effectives que 3 jours après leur réalisation. Ce délai est décalé par les jours fériés en Bourse.

Deux démarches de placement, deux types d’OPCVM : SICAV et FCP

mercredi, avril 20th, 2011

Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM), les SICAV et FCP  sont deux produits financiers au fonctionnement similaire. Cependant leurs caractéristiques juridiques sont différentes et correspondent à des démarches de placement elles-mêmes différentes.

Accéder simplement au marché boursier

L’investissement en bourse est facilité par l’achat de SICAV ou de FCP. Les fonds récoltés sur l’OPCVM sont gérés conjointement par un spécialiste. L’investisseur peut très bien tout ignorer des mécanismes boursiers. C’est au gestionnaire des titres qu’il appartient de faire les bons arbitrages et maximiser la valeur du portefeuille. FCP et SICAV, qui ont eux-mêmes une cotation journalière ou hebdomadaire, sont des portefeuilles diversifiés. Le risque est déjà réparti et amoindri car l’éventuel repli d’une des valeurs sera compensé par la hausse des autres titres qui composent l’OPCVM.

Différence de statuts juridiques et conséquences

Une SICAV, société d’investissement à capital variable est une société anonyme. Du coup, la société émet des actions que des investisseurs peuvent acquérir. En plaçant leurs fonds sur une SICAV, ils deviennent actionnaires et disposent d’un droit de vote aux assemblées générales des sociétés inscrites dans le portefeuille. En vendant ses actions à un cours plus élevé qu’au moment de l’achat, l’actionnaire enregistrera un gain.

Un FCP, Fonds commun de placement est une copropriété de valeurs mobilières. Sous ce statut, l’investisseur est porteur de parts et non actionnaire. Le souscripteur d’un FCP devient copropriétaire du fonds. En revendant ses parts à un prix supérieur à celui de leur achat, il enregistrera une plus-value.

Du fait de leur nature juridique différente, SICAV et FCP se distinguent par leur taille. Pour une SICAV, le capital minimum requis est de 7,5 millions d’euros, mais de 400 000 € pour un FCP. En raison de sa petite taille, un FCP se concentre sur un pays ou est spécialisé sur une activité économique. Dès lors apparaît un risque de dépendance rendant le titre plus vulnérable aux aléas économiques et l’objectif poursuivi est plus de contrôler un marché que de réaliser des plus-values. Des FCP innovation ou les FCP à vocation humanitaire bénéficient d’avantages fiscaux.